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L’histoire de la commune et géographiquement notre village à travers son patrimoine au milieu des autres villages

 

Coslédaa-Lube-Boast est une commune française de Nouvelle Aquitaine ,située dans le département des Pyrénées-Atlantiques . Elle est issue de deux fusions : la première entre les communes de Coslédaa et de  Lube en 1833 et la deuxième entre ce nouveau  binôme et la commune de Boast  , 10 ans plus tard en 1843.

 En vieux français , Coslédaa viendrait du nom Coslédan qui signifierait « hauteur marécageuse ».

Tandis que Lube et Boast font plutôt référence aux différentes seigneuries moyennageuses , propriétaires de nos terres actuelles.

Lube viendrait du  patronyme Gascon « lop » , mais la légende se plait à raconter que ce nom ferait  référence aux loups  chassés sur des terres alors couvertes de forêts  , par Gaston Phébus et Henri  IV eux-mêmes.

Quant au nom Boast il viendrait également d’un patronyme Gascon datant du XIV ième siècle , Boaste.

 

 

Appartenant au Vic-Bilh , la commune de Coslédaa-Lube Boast se situe au nord est de Pau et s’étend sur environ 14 km2 , avec un point culminant à 316 m .

Avec sa vue imprenable sur la totalité de la chaîne des Pyrénées , le village est desservi par les départementales 211,227 et 228 , et prend place sur un plateau creusé par les vallées du Laas et du Lasset  ( noms des cours d’eau qui traversent la commune , tous deux sont des affluents du Léez).

 

 

Parmi les patrimoines civils et religieux , on compte la présence de deux Chateaux et de trois églises.

Le château de Coslédaa au lieu-dit Bourguinat date du XVIII ième siècle et le château de Boast , maison dite de Labat du XVII . Tous deux sont de très anciens sièges de seigneuries  et aujourd’hui des propriétés privées  ayant bénéficié de plusieurs restaurations .

 

Pour la partie religieuse , il y a tout d’abord l’église Saint Laurent de Coslédaa datant du XI ième siècle , de plan rectangulaire à abside semi-circulaire . Une trace de restauration en 1725 y a été relevée.

L'église romane Saint-Jean-Baptiste de Lube, date des XI° & XII° siècles. Elle se trouvait accolée à une abbaye laïque dont il ne reste plus trace depuis le XVIII° siècle, date à laquelle l'église était restaurée. Le linteau de la porte d'entrée porte la date de 1766.

A Boast , l’église de l'assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie date du XII° siècle, mais on peut y voir une fenêtre à remplage* gothique au sud, vraisemblablement percée au XVI° siècle. 

Comme tous les édifices religieux , ces trois lieux sont orientés vers Jérusalem , donc vers l’Est.

Il est à noter la présence d’une croix de chemin , dite de « mission » à Boast et à Coslédaa , datant du XIX ième siècle.

 

 

En hommage aux soldats de la commune  morts pour la France , deux Monuments aux Morts  sont visibles sur le village . L’un est érigé à Coslédaa , tout près de la Mairie et le second à l’intérieur de l’église de Lube.

 

Historiquement , nos trois paroisses ont toujours eu leurs écoles et leurs « maîtres d’école » . Il aura fallu attendre quasi  un siècle après la Révolution pour qu’en 1882 , l’enseignement primaire devienne laïc , gratuit et obligatoire.

A l’époque les livres de lecture étaient le nouveau testament , la bible et l’histoire de France .Même si  à cette époque , pas si lointaine , les parents d’élèves avaient hâte de retirer leurs enfants de l’école pour les faire participer aux travaux des champs ou garder les troupeaux…., les plus anciens habitants peuvent en témoigner.

Désormais ,la commune fait partie d’un RPI de cinq communes et dispose d'une école primaire, située à au quartier Boast .


Dans les villages alentours , deux monuments peuvent valoir le détour :

L'église Saint-Pierre de Sévignacq qui possède des fondations du XIe siècle. Elle recèle du mobilier, une verrière, des statues, des objets et des tableaux inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.

En l'An 1072, l'église Saint-Pierre fut édifiée et donnée à la cathédrale de Lescar par le seigneur de Sévignacq, Garcias Arnaud de Desas. En effet, ce dernier fut coupable d'un double crime, commis sous les yeux de l'évêque de Lescar, qui exigea en réparation, la construction de l'église . Elle fut bâtie sur les fondations de l'ancienne église, elle-même édifiée, sur un site d'occupation gallo-romaine.

À cette époque un enclos ecclésial, c'est-à-dire une protection divine autour de l'église, matérialisée par des fossés profonds, fut mis en place. "La paix régnait dans cette enceinte".

 

Au XVIIe siècle, Catherine de Gramont, fille de Diane Corisande d'Andoins (célèbre maîtresse d'Henri IV) et de Philibert de Gramont, fit construire sa résidence principale à Sévignacq, près de l'église. Elle y vécut cinq ans et désira être enterrée en l'église de Sévignacq, où elle repose sous la dalle en marbre blanc, toujours présente à l'entrée de l'édifice.

 L'édifice classé aux Monuments historiques est connu pour son portail "unique où l'on retrouve tous les péchés", représentés par une série de onze personnages sculptés dans la pierre.

 

L'église de Taron , dite de l'Assomption-de la-Bienheureuse-Vierge-Marie, édifiée sur les restes d'une construction gallo-romaine, qui présente des vestiges datant des Xe et XIe siècles. Une mosaïque, datée du Ve siècle représentant un panier, un poisson et un arbre fruitier, a été trouvée lors de fouilles d'une villa antique, transformée au Moyen Âgeen cimetière. L'église recèle du mobilier également  inscrit à l'inventaire général du patrimoine cult.



Eglise de Coslédaà


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